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STATUTS

STATUT DE L’ORGANISATION NON GOUVERNEMENTALE (ONG) UNIVERSALIS MATTER
PREAMBULE

Le paléolithique supérieur de la préhistoire est caractérisé par l’arrivée de l’Homme moderne (Homo sapiens) en Europe, le développement de nouvelles techniques et l’explosion de l’art préhistorique et plus particulièrement de l’art pariétal, que sont les œuvres, au sens large, réalisées par l’homme sur les parois des grottes.

Cet art est la manifestation culturelle de l’humanité la plus répandue. Il est présent dans la quasi totalité des régions du monde : les sites extrêmement nombreux témoignent d’une production sur plus de quarante millénaires. Il constitue l’un des modes d’expression fondamentaux de la culture humaine et un élément clé de son patrimoine culturel. L’art pariétal, manifestation de la pensée conceptuelle humaine, s’est perpétué sur une plus longue période que toute autre tradition artistique dans le monde.

Découvert au 19ième siècle il a suscité de nombreuses thèses qui encore aujourd’hui en proposent une compréhension très mouvante : chaque cas, éloigné aussi bien dans l’espace que dans le temps, semble unique et aucune des théories étudiées à ce jour n’arrivent à faire émerger un lien.

Les différentes tentatives d’explication ont été : l’art pour l’art, le totémisme, les théories structuralistes et plus récemment l’hypothèse chamanique.

– L’art pour l’art : Gabriel de Mortille défendait que l’homme préhistorique avait des préoccupations artistiques.

– La théorie d’un art totémique, à la frontière d’un monde magique : l’abbé Breuil imaginait que les représentations d’animaux ou de scènes de chasse donnaient aux paléolithiques le pouvoir magique de possession et de domination sur la bête, leur assurant ainsi une chasse fructueuse.

– Le chamanisme et toutes ses formes associées : Jean Clottes a soutenu que les hommes préhistoriques se référaient à une puissance divine représentée par les animaux, les esprits surnaturels. Ces représentations étaient des récits initiatiques censés provoquer un éveil de la conscience, une autre vision du monde ou la survie du clan.

– L’approche structuraliste : André Leroi-Gourhan a de son côté complètement écarté toute volonté d’interprétation. Il y a une quarantaine d’années, il avait individualisé plusieurs phases en fonction des techniques de dessin employées et ce de façon chronologique.

 

Aucune de ces quatre théories n’ont pu être validées. Soit elles :

– ne correspondent pas à toute la réalité archéologique mais seulement à une partie des images,

– sont valables pour certains sites et pas pour d’autres,

– ne sont pas compatibles avec l’art pariétal qui est souvent présent dans des grottes sombres ou inaccessibles,

– ne fonctionnent pas pour les représentations d’animaux ou d’éléments qui n’ont aucun rapport avec la chasse : les animaux chassés ne sont jamais représentés et il est difficile de faire une liaison avec un culte de la chasse,

– ne sont pas en phase avec la chronologie : selon Michel Lorblanchet les dernières découvertes des années 1990, notamment celle de la grotte de Chauvet, ont montré que, datés de 35 000 ans BP les animaux de Chauvet paraissent aussi accomplis que ceux de Lascaux, grotte plus récente de 13 000 ans.

Depuis 2002, Michel Skyrô, de son nom d’usage Michel Schiro, médecin, psychiatre, psychanalyste et artiste, a découvert que l’art paléolithique comprend un processus de stéganographie archaïque (skyrographie). Il a mis au point une procédure de stéganalyse, appelée « skyroanalyse » qui appliquée à toute l’imagerie des hommes de la préhistoire, révèle qu’ils ont archivé dans les peintures pariétales leurs pensées et leurs messages fondamentaux en les dissimulant. N’ayant pas eu accès à l’écriture, on pensait jusqu’à présent que l’Homme (Homo sapiens sapiens) ne nous avait pas laissé d’indications sur son ADN psychologique. Or, il a caché dans l’invisible de ses œuvres préhistoriques un rendu compte de son identité humaine durant 40 000 ans environ, sur toute la planète, que ce soit par exemple à Chauvet (35 000 BP), Pech Merle (25 000 BP), Cosquer (27 000 / 19 000 BP), Lascaux (18 500 BP), Cap Blanc (15 000 BP), Font de Gaume (10 000 / 17 000 BP), Niaux (13 000 BP), Afrique du Sud (8 000 BP), Nouveau Mexique (8 000 BP), Tassili (5 000 / 1 000 BP). Tout ceci constituant un immense patrimoine des Humanités.

ARTICLE 1er – NOM

Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une Organisation Non Gouvernementale (ONG) régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, ayant pour titre :

UNIVERSALIS MATTER

Le titre court de l’ONG est : UNIMATTER

ARTICLE 2 – BUT OBJET

La présente ONG a pour objet de donner au grand public la possibilité d’accéder à une meilleure connaissance de l’Homme, de ses origines et de son destin par une relecture disruptive de l’art pariétal avec la méthode de la « Skyroanalyse ».

 

Pour cela l’ONG se donne pour missions de :

PROTECTION, TRANSMISSION, FORMATION

  1. Promouvoir les contenus cachés conceptuels et figuratifs des œuvres pariétales déjà découverts,

  2. Valoriser, développer et protéger ces contenus cachés sur un plan artistique,

  3. Permettre au plus grand nombre d’accéder à la connaissance de ces contenus qui aident à la compréhension de leur espèce,

  4. Organiser des conférences, des formations et des ateliers partout dans le monde,

  5. Organiser la transmission par la formation afin d’assurer la continuité de la mission de l’ONG,

  6. Diffuser la découverte aux enfants (dans les écoles, centres d’animation municipaux, films, revues, presse, …),

  7. Mener des opérations de sensibilisation dans les prisons et auprès d’organismes d’insertion socioprofessionnelle,

  8. Contribuer à la protection et au développement du patrimoine sacré des Humanités,

 

RELATIONS PUBLIQUES

 9.   Etablir les connexions avec l’ensemble des institutions (ONU, l’UNICEF, l’UNESCO, …), organisations (ONG, …) avec pour objectif de servir les buts de cette ONG et les sensibiliser à toutes les facettes de notre mission,

10.  Sensibiliser les pouvoirs publics à la nécessité de partager l’accès au fond commun patrimonial en donnant notamment l’égalité d’accès aux citoyens aux sources de l’humanité par la mise à disposition de bases de données (photographies, vidéos, films, …),

11.  Faire prendre conscience aux institutions ad’hoc de l’intérêt à protéger la matière archéologique, en particulier l’art paléolithique véritable outil de transmission venant de nos origines et porteur de renseignements fondamentaux,

12.  Diffuser de la documentation et des produits sur tous les sites touristiques répertoriés dont les grottes de la préhistoire,

 

INTERVENTIONS IDENTITAIRES

13.  Intervenir pour toute situation d’urgence. Dans la mesure de ses moyens l’ONG peut attribuer des aides, des bourses, des fonds pour des situations concrètes humaines et pour des sujets urgents et/ou importants, allouer de la logistique, des ressources humaines, du matériel dans les cas qui menacent le destin vital d’êtres humains et notamment des enfants, touchant la vie ou la dignité d’êtres humains et d’êtres vivants comme les animaux,

14.  Apporter du conseil, de l’accompagnement, des ressources premières de l’Homme et identitaires aux sociétés, ONG, grandes institutions internationales, nations, gouvernements sur leurs enjeux et responsabilités qui touchent la matière universelle humaine, l’exploration et la mise en valeur des ressources,

15.  Aider les initiatives citoyennes au montage de dispositifs qui visent à promouvoir, diffuser, obtenir l’accès auprès des autorités, des données touchant au patrimoine de l’humanité,

16.  Contribuer à la diffusion de sens, de fraternité, d’amour et de paix dans le monde,

 

RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT

 

17.  Créer par le développement d’un pôle recherche les champs d’application, en particulier au niveau éducatif, de la santé psychologique et physique, de la connaissance anthropologique, entrainant des effets positifs sur le destin de l’Homme et sur ses actions,

18.  Rechercher de nouveaux contenus cachés conceptuels et figuratifs dans les œuvres pariétales,

19.  Intégrer ces données pour développer la résilience (survie) de notre Humanité,

20.  Une attention particulière sera dédiée à l’investigation approfondie des modalités qui ont permis d’accéder à cette découverte afin d’en faire une véritable ressource fondamentale pour les Humanités, notamment par un travail de modélisation sur les processus disruptifs menant à des découvertes.

21.  Créer une chaîne de solidarité, pour participer, soutenir, collaborer aux points cités ci-dessus.

 

ARTICLE 3 – SIEGE SOCIAL

 

Le siège social est fixé au 209 rue de l’Université, 75007 Paris. Il pourra être transféré par simple décision du conseil d’administration.

Son activité s’exerce sur le territoire national et à l’étranger, notamment aux Etats Unis, 925 Siskiyou Drive, Menlo Park, CA 94025.

 

ARTICLE 4 – SIEGE ADMINISTRATIF / ADRESSE DE GESTION

 

Le siège administratif est fixé au 99 avenue Montaigne, 33160 Saint-Médard-en-Jalles.

 

Il pourra être transféré par simple décision du conseil d’administration.

 

ARTICLE 5 – DUREE 

 

La durée de l’ONG est illimitée.

 

ARTICLE 6 – PRINCIPES

 

UNIVERSALIS MATTER est une Organisation Non Gouvernementale, non confessionnelle et non politisée. En outre, toute action ou aide ne peut s’envisager à propos d’un objet que dans un cadre éthique bien défini. Dans les travaux structurels de l’organisation, il sera fait une part importante à la constitution de sa gouvernance identitaire pour de la pérennité de l’ONG.

ARTICLE 7 – COMPOSITION 
 

L’ONG se compose de :

  1. a) Membres fondateurs

 

Les membres fondateurs sont ceux qui ont fondé l’ONG.

  1. b) Président d’honneur

 

Le président d’honneur est désigné par le conseil d’administration pour porter l’esprit, la singularité et la direction de la gouvernance identitaire de l’ONG.

  1. c) Membres d’honneur

 

Les membres d’honneur sont ceux qui ont rendu des services à l’ONG et sont désignés comme tels par le conseil d’administration ; ils sont dispensés du paiement de la cotisation.

  1. d) Membres parrains

 

L’ONG peut bénéficier du parrainage de personnalités de premier plan après accord du conseil d’administration.

  1. e) Membres actifs ou adhérents

 

Les membres actifs ou adhérents sont les personnes qui versent une cotisation annuelle fixée chaque année par le conseil d’administration.

  1. f) Membres bienfaiteurs

 

Les membres bienfaiteurs sont les personnes physiques ou morales qui ont accepté, afin de soutenir financièrement l’ONG, d’acquitter une cotisation d’un montant supérieur défini par le conseil d’administration à celui dû par les membres « actifs », ou, plus simplement, les personnes qui adressent régulièrement des dons à l’ONG.

ARTICLE 8 – ADMISSION

Pour faire partie de l’ONG, il faut être agréé par le bureau, qui statue, lors de chacune de ses réunions, sur les demandes d’admission présentées.

 

ARTICLE 9 – PERTE DE LA QUALITE DE MEMBRE

La qualité de membre se perd par :

  1. a) La démission ;

  2. b) La radiation prononcée par le conseil d’administration pour non-paiement de la cotisation ou pour motif grave, l’intéressé ayant été invité par lettre recommandée à fournir des explications devant le bureau et/ou par écrit ;

  3. c) Le décès ; dans ce cas, il sera possible, sur proposition du conseil de gouvernance identitaire que le conseil d’administration lui confère le statut d’Ancien.

 

ARTICLE 10 – RESSOURCES

 

Les ressources de l’ONG comprennent :

 

1° Le montant des cotisations et des dons ;

2° Les subventions publiques ;

3° La vente de produits, prestations de conseils et de formation. A ce titre l’ONG exercera des activités économiques (Code de commerce Article L442-7) ;

4° Toutes les ressources autorisées par les lois et règlements en vigueur.

ARTICLE 11 – ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE

L’assemblée générale ordinaire comprend tous les membres de l’ONG à quelque titre qu’ils soient. Ils ont tous droit de vote, les membres actifs ou adhérents devant être à jour de leur cotisation.

Elle se réunit au moins une fois par an.

Quinze jours au moins avant la date fixée, les membres de l’ONG sont convoqués par les soins du secrétaire. L’ordre du jour figure sur les convocations.

 

Le président, assisté des membres du conseil, préside l’assemblée et expose la situation morale ou l’activité de l’ONG.

 

Le trésorier rend compte de sa gestion et soumet les comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe) à l’approbation de l’assemblée.

 

Ne peuvent être abordés que les points inscrits à l’ordre du jour.

 

Les décisions sont prises à la majorité des voix des membres présents ou représentés.

 

Il est procédé, après épuisement de l’ordre du jour, au renouvellement des membres sortants du conseil.

 

Toutes les délibérations sont prises à main levée, excepté l’élection des membres du conseil.

 

Les décisions des assemblées générales s’imposent à tous les membres, y compris absents ou représentés.

 

ARTICLE 12 – ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE

 

Si besoin est, ou sur la demande de la moitié plus un des membres inscrits, le président peut convoquer une assemblée générale extraordinaire, suivant les modalités prévues aux présents statuts et uniquement pour modification des statuts ou la dissolution ou pour des actes portant sur des immeubles.

 

Les modalités de convocation sont les mêmes que pour l’assemblée générale ordinaire.

 

Les délibérations sont prises à la majorité des deux tiers des membres présents ou représentés.

 

ARTICLE 13 – CONSEIL D’ADMINISTRATION

 

L’ONG est dirigée par un conseil de 6 à 12 membres, élus pour 3 années par l’assemblée générale. Les membres sont rééligibles.

 

Le conseil étant renouvelé chaque année par tiers, la première année, les membres sortants sont désignés par tirage au sort.

 

En cas de vacances, le conseil pourvoit provisoirement au remplacement de ses membres. Il est procédé à leur remplacement définitif par la plus prochaine assemblée générale. Les pouvoirs des membres ainsi élus prennent fin à l’expiration du mandat des membres remplacés.

 

Le conseil d’administration se réunit au moins une fois tous les six mois, sur convocation du président, ou à la demande du quart de ses membres.

 

Les décisions sont prises à la majorité des voix ; en cas de partage, la voix du président est prépondérante.

 

Tout membre du conseil qui, sans excuse, n’aura pas assisté à trois réunions consécutives sera considéré comme démissionnaire.

 

Le conseil d’administration fixe le montant des cotisations annuelles à verser par les différentes catégories de membres.

 

Le conseil d’administration peut déléguer tel ou tel de ses pouvoirs, pour une durée déterminée, à un ou plusieurs de ses membres.

 

ARTICLE 14 – LE BUREAU 
 

Le conseil d’administration élit parmi ses membres, un bureau composé de :


1) Un président;
2) Un ou plusieurs vice-présidents;
3) Un(e) secrétaire général(e) et, s’il y a lieu, un secrétaire général(e) adjoint(e);
4) Un(e) trésorier(e), et, si besoin est, un(e) trésorier(ère) adjoint(e).

Les fonctions de président et de trésorier ne sont pas cumulables.

 

ARTICLE 15 – INDEMNITES

Toutes les fonctions, y compris celles des membres du conseil d’administration et du bureau, sont gratuites et bénévoles. Seuls les frais occasionnés par l’accomplissement de leur mandat sont remboursés sur justificatifs. Le rapport financier présenté à l’assemblée générale ordinaire présente, par bénéficiaire, les remboursements de frais de mission, de déplacement ou de représentation.

 

ARTICLE 16 – REGLEMENT INTERIEUR

Un règlement intérieur peut être établi par le conseil d’administration, qui le fait alors approuver par l’assemblée générale.

 

Ce règlement éventuel est destiné à fixer les divers points non prévus par les présents statuts, notamment ceux qui ont trait à l’administration interne de l’ONG.

 

ARTICLE – 17 – DISSOLUTION

En cas de dissolution prononcée selon les modalités prévues à l’article 11 (assemblée générale extraordinaire), un ou plusieurs liquidateurs sont nommés, et l’actif, s’il y a lieu, est dévolu conformément aux décisions de l’assemblée générale extraordinaire qui statue sur la dissolution.

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